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Gigantesque ange surréaliste de 290 cm

De la série Le Livre des Anges : "L'attente - Composition 193" Gigantesque acrylique sur toile Taille de la toile : 290 x 190 cm (116 x 76 pouces) / les bords sont peints en noir / la peinture est un vernis pour protéger les couleurs dans le temps Le sommet des anges... Ovidiu Kloska, un technicien, ne laisse pas son métier sortir au grand jour. Sa présence est parfaitement modelée et il est ouvert à un dialogue substantiel et non conventionnel. Il est peintre et poète à la fois. D'un autre côté, le rationalisme qu'implique l'ingénierie ne se retrouve qu'en naviguant sur internet et en signant ses e-mails avec la formule excitante I AM KLOSKA. Pour le reste, on a affaire à un esprit libre, ouvert vers le ciel de la fantaisie, où la présence d'anges gladiateurs règne sur l'insomnie lucide et la tournure en tableaux insolites. L'exercice et la pratique des techniques modernes de dessin publicitaire lui ont valu une renommée et tout cela s'est transformé en promoteur de la peinture. En fait, poète déguisé en peintre, Ovidiu Kloska veut proposer à l'homme moderne une autre manière d'imager, de manière à ce que les éléments communs de la peinture traditionnelle ne trouvent plus leur place. Il ne rejette pas les classiques, mais il ne les vénère pas non plus avec une dévotion sans fin. Il se sent, en tout, comme un homme libre. Sa touche personnelle sur chaque image vient de tout cela et se concentre presque entièrement uniquement sur un concept abstrait spécifique. Son spectacle à Focsani ressemblait à la perfection de l'initiation à l'angiologie, la présence des anges et leur vie visant à l'ineffable, à l'éloignement mental de la gravité. C'est de là que vient l'idée de l'ange, d'un point de vue théologique et artistique. Il ne s'intéresse pas aux discussions sans fin inutiles sur le genre des anges, tout comme les précédentes, mais seulement à la population d'anges qui vivent dans l'intervalle. L'intervalle est en fait l'espace entre Dieu à l'intérieur de nous et Dieu à l'extérieur de nous. Notre ange gardien devient l'élément dominant du tableau, dans différentes situations. Les gloses de Kloska sur le sujet sont originales et conduisent à l'insomnie. Principalement celle de l'esprit appelé à partir de conventions convenues pour proposer une autre manière de négocier avec le sacré et l'éternel. L'esprit animé par des questions insolubles, il plonge à chaque pièce au pays des illusions. Il ne prononce aucune phrase, il nous invite juste à des voyages dans les zones volatiles de la fiction et du monsieur. Kloska ne commence jamais à oublier d'où il est parti et il ne se freine pas pour affirmer qu'il est parfois traversé par les séductions du délire. Il parle avec des anges. Dans une composition à l'aspect baroque unplate de lignes luxuriantes très bien articulées, il fait appel à la mémoire pour imaginer un éventuel dialogue avec l'Ange Gardien. Les questions semblent réelles, les réponses sont équivoques. La tension de l'image associe armures vulnérables et diaphanes angelots dans un spectacle où retentissent les trompettes épelant une possible apocalypse. La chromatique s'impose avec de précieuses associations rembrandtiennes mais aussi avec des gris métallisés bruyamment articulés. Dans « la première séance photo d'un ange gardien », les lourdes armures deviennent des fardeaux possibles, des carcasses fragiles où, en fait, la foi est vivante. D'autres fois, le spectre des nuits impénétrables suppose une grave association de couleurs. même des funérailles en tonalité bacovienne tandis que la fête orgiaque de l'union prend des airs dévastateurs d'hérésie. La proportion entre les couleurs sombres et l'amas de paillettes jaune d'or qui inonde le ciel des compositions met en évidence le couple cosmique de la lumière et de l'obscurité. La fantaisie jaillissante, les réverbérations nocturnes de la poésie, comme disait le peintre, amplifient la sonorité des chromatiques et multiplient les développements dramatiques des formes dans l'espace graphique. Ce n'est pas un hasard si Ovidiu Kloska entend la musique des sphères et voit des anges. La traduction entre réel et imaginaire, entre la forme et le geste désinhibés de la contrainte de l'autorité de la tradition, amène le peintre à réinventer l'espace dans la perspective d'un temps animé uniquement par le battement d'aile d'un ange tombé dans le péché. Des commentaires plastiques conséquents sur un tel thème prouvent la configuration d'une vision, une mise en œuvre d'une stylistique. Alors, en nous ajoutant à son inlassable pensée introspective, mais aussi à son énonciation poétique visionnaire, je pense que nous avons vraiment affaire à un vrai vrai créateur. Il y a là, on peut le dire, un esprit sorcier qui veille sur notre réconciliation bourgeoise avec nous-mêmes...

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Kloska Ovidiu
De Kloska Ovidiu, Roumanie
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