Nadejda Gorbatova

Pour être honnête, je ne poursuis pas la mission globale de changer le monde, de le rendre meilleur, plus propre ou plus lumineux. Je ne me sens pas comme "La Liberté guidant le peuple". Je ne veux pas écrire sur des thèmes sociaux, la religion, la révolution et d'autres thèmes pointus. Pour moi, tout est plus facile et compliqué à la fois. Je veux être, l'homme ne peut pas être en paix avec le monde s'il n'est pas en paix avec lui-même. Mon Art, c'est avant tout la paix avec moi-même Il n'y a rien de plus effrayant pour moi que la laideur de l'âme, comme le noir, le désert brûlé, sans plantes ni même goutte de pluie, cette âme ne peut pas aimer, tendre, être heureuse ou calmer le chagrin, on n'y trouve même pas de haine ou la colère, juste le vide. C'est comme ça que je vois l'enfer absolu. Et je m'élève contre ça de toute mon âme Si j'ai peur - je pleure, si je tremble - je prie, si je suis amoureux - je remercie Dieu pour ce sentiment. Je vis jusqu'à ce que je ressens Mon art est à ce sujet. À propos de moi. Du monde, comment je le vois, des gens et comment je les ressens. A propos de la confusion, de l'anxiété, du plaisir, de la joie, de la fierté, de la tendresse, de l'amour L'art est comme une prière pour moi. Et quand tu entends comment Dieu te répond, tu peux faire des choses incroyables

Semaine de l'art ukrainien (Kiev, Ukraine, 2016) Foire d'art d'Ankara (Ankara, Turquie, 2017) "Disquiet" – la première exposition personnelle (Kiev, Ukraine, 2017) Woman’s Essence (Madrid, Espagne, 2018) "Rolling in the deep" - la deuxième exposition personnelle (Kiev, Ukraine, 2018)

Adolescent, j'ai obtenu mon diplôme en école d'art, mais j'ai choisi un autre métier - architecte. Je crée des espaces depuis plus de dix ans, mais il y a deux ans, j'ai pris le pinceau dans mes mains et je ne peux plus m'arrêter. Je pense que c'est le destin