Année de création | 2018 |
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Dimensions | 114 L × 108 H × 0.1 P cm |
Types d'art | peinture |
Style | abstractionnisme |
Genre | intérieur |
Matériaux | technique mixte, toile |
Oct.2018 Acryliques & Tempera sur toile 114 × 108 × 0,1 cm
Riccardo Capparella, alias Ticco, est né à Rome en 1983. Il commence à dessiner et à peindre dès son enfance grâce aux outils de peintre de son père. Au départ, il utilise l'encre sur papier et réalise des œuvres strictement en noir et blanc, une technique qui le passionne pendant plus de dix ans. Il passe à des œuvres plus larges et expérimente différentes techniques et supports, privilégiant l'acrylique sur toile. Ses recherches portent sur l'étude de la forme en relation avec l'aléatoire et l'inconscient. Les artistes et le mouvement culturel et esthétique qui l'ont inspiré appartiennent à une époque, celle de l'Art nouveau, qui a influencé tous les arts graphiques, publicitaires et visuels. C'est surtout la partie philosophique et expérimentale de l'Art nouveau que puise ce jeune artiste, plutôt que l'esthétique décadente. C'est l'utilisation de certaines formes spécifiques qui le secoue et l'inspire. Le processus créatif de Riccardo explore les contrastes profonds entre les lumières, les ombres, les ténèbres et les couleurs saturées, plaçant chaque œuvre dans une dimension presque ésotérique. Un projet ou une esquisse de l'œuvre n'est jamais réalisé, mais à travers une approche de la théorie des tons binauraux, l'artiste est transporté par le passage des fréquences Beta aux fréquences Gamma et Alpha. Cet état induit par la musique surgit la forme. Celles qui en résultent sont souvent proches des figures créées par la cymatique. Celui de Riccardo Capparella est une morphogenèse qui voit les fréquences sonores générer un stade de conscience qui conduit à une vibration du corps humain comme un autre instrument vibrant, qui devient médium et pourtant avec son essence change inconsciemment la structure même de la forme. Les géométries et les graphismes créés ne sont pas seulement le résultat de la cymatique, mais entre la force générée et l'objet sur lequel la forme est créée, il y a un véhicule humain, dans un état de conscience guidé par les vibrations sonores et les fréquences d'élaboration du cerveau. Dans ce cas, la peinture devient un geste synesthésique capable de créer un espace - un monde sonore comme le souligne une série de peintures de Riccardo intitulée "This is the Planet of Sound" - où même le concept d'"erreur" s'élargit pour disparaître, revenir à une vision scientifique, où l'erreur n'est qu'évolution. Les relations synesthésiques entre forme et couleur dont parlait Kandinski se retrouvent surtout dans certaines œuvres : le jaune et le triangle, le rouge et le carré, le bleu et le cercle. Dans ses toiles la netteté du noir et blanc et la précision des formes géométriques vivent un chaos parfait, devenant fluides en cohabitation avec les couleurs, dans une rencontre parfaite des éléments.